Le bonheur est dans le pré

Hello les amis !

Il y a deux semaines, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort et de partir en voyage le lendemain toute seule. Je ne vous cache pas que cette idée me fait l’œil depuis quelques mois mais je n’ai jamais eu le courage pour le faire.

J’ai passé la nuit à chercher des destinations proches. C’était le weekend de Pâques, tout est quasi booké. Je cherchais  un endroit dépaysant, je veux me ressourcer, faire une randonnée, courir, marcher et lâcher prise. J’ai pensé à la Normandie. J’ai fait mon choix, j’irai à Étretat et si je m’ennuie je passe le reste de séjour à le Havre.

J’ai préparé mon sac à dos et j’ai essayé de dormir.  Le lendemain je suis tombée du lit de bonne heure. Moi, l’adepte des grasses matinées 😀  J’ai finit les derniers préparatifs et j’ai pris la route. Le temps était pourri, il pleuvait sur le chemin, j’ai commencé à regretter mon choix mais je ne peux pas faire demi-tour. J’étais  presque arrivée à Étretat quand le soleil a illuminé les belles pelouses vertes et jaunes des champs. J’ai bien aimé la ville dès mon arrivée. Le centre ville est bien aménagé avec des belles villas et j’avais hâte d’aller à la plage mais l’heure de déjeuner a sonné.  J’ai pris des moules marinières aux frites et un petit (grand) moelleux au chocolat au caramel beurre salée pour régaler les pépites.  C’était un délice.  Ce déjeuner a suffit pour évaporer mon inquiétude. Que l’aventure commence !

J’ai pris une chambre d’hôtes au centre ville et j’ai fait une petite sieste pour prendre mes forces avant de partir à la découverte de la plage et des fameuses falaises d’Étretat. La vue est époustouflante. J’ai passé des heures à me balader, prendre des photos, des vidéos, et découvrir ce parcours vallonné en bord de mer entre océan, plage de galets et falaises. J’attendais le coucher de soleil avec impatience afin de contempler les belles couleurs du ciel.

 

Le lendemain je me suis régalée. Je voulais faire ma séance running de 1h10 mais entre les montées, les descentes et le terrain dangereux, j’ai adapté mon allure et j’ai fait une randonnée. J’ai fait 17km en allant vers la direction de Yport mais j’étais obligée de rebrousser chemin  de peur de déshydratation ou de  d’hypoglycémie. Ma gourde de 30mL et ma barre de céréales m’ont suffit pour 3h mais impossible de continuer au-delà, j’étais à la limite de mes réserves.

J’ai allongée les falaises. Je n’ai jamais pris de tels chemins ou vu de tels paysages. J’avais d’un côté la mer et de l’autre des champs. Ce jour là j’ai couru par plaisir dès que le terrain le permet, je voulais courir, j’avais l’impression de voler.  J’ai partagé une partie du circuit avec des randonneurs mais comme j’étais la seule qui courait, je me suis retrouvé seule sur certains passages et j’en ai profité pour mettre ma musique à fond, sauter danser et chanter.  C’est l’avantage d’être seule en pleine nature, ma «  belle » voix ne dérange personne :p

J’ai savouré chaque instant, j’ai essayé de contempler chaque détail pour le graver dans ma tête. J’étais au paradis jusqu’à ce qu’un randonneur négatif surgit au milieu de nulle part pour me descendre sur terre . Ah oui les gens négatifs sont partout !! Le monsieur me demande gentiment la raison pour laquelle je cours. Bon je lui ai répondu avec une grande fierté : «  Je cours pour le plaisir » Bizarrement, ma réponse ne lui convient pas, il me demande encore une fois «  Oui mais pourquoi ? » Bon je détaille cette fois ci «  pour préparer une course » et j’allais même lui parler de mon premier plan d’entrainement quand il m’a coupé la parole « Non, mais vous courez pour perdre du poids ?» Alors là !? Comment vous dire ce qui m’a passé par la tête.  Ok, je l’admets je n’ai pas un poids idéal mais j’ai une IMC normale. J’ai des formes et j’ai quelques kilos à perdre mais je ne suis pas obèse !  Mr Negativity poursuit son discours et me sort une théorie, il ne sert à rien de courir pour maigrir, il faut plutôt manger deux fois par jour, le matin et le soir. C’est son secret. En plus, il court aussi, tous les jours,  pendant 10 minutes … euhh !!!   J’ai essayé de lui expliquer qu’on peut courir par plaisir, manger trois fois par jour et être en bonne santé mais il était persuadé de sa technique, j’ai attendu qu’il finit et j’ai pris congés poliment. Comme quoi,  il ne faut jamais baisser la garde et se méfier même en pleine nature. Mes parents me l’ont dis et redis, il ne faut jamais parler aux étrangers. El wa7ed lazem yasma 3 klam waldih 😀

Je suis rentrée au centre ville pour me reposer un peu puis j’ai pris une galette bretonne en attendant le dîner. Si jamais vous comptez aller à Etretat, il est bon à savoir que les restaurants ne servent plus après 22h. J’ai fait ma parisienne le premier soir et j’ai du prendre un sandwich kebab le seul en service à cette heure-ci. Alors pas question de refaire la même erreur, j’ai trouvé un petit restaurant avec une vue agréable. J’ai admiré le coucher de soleil sur la mer avec le contraste des falaises. C’était magnifique !

L’aventure ne s’est pas arrêtée ici. Le lendemain, j’ai prévu de prendre un covoiturage de Saint-Jouin-Bruneval, une petite ville à côté. Je devrais prendre un bus pour y aller. Je me suis trompé sur les horaires du bus, c’était un jour férié et il y a un bus tous les 4 heures, j’ai donc décidé d’y aller à pieds. Mon GPS m’indique que j’ai deux heures de marche devant moi. J’avais prévu de déguster une crêpe et dire au revoir aux falaises mais tant pis pour moi, il faut partir de suite.

J’ai pris ma route. Des traces de marche sur le bord de la route m’ont rassuré, je ne suis pas la seule à faire le chemin à pieds.  Mais je crois que j’ai attiré l’attention avec mon manteau rose nude. J’avais mes affaires de sport dans mon sac à dos mais pas le temps ni l’endroit pour se changer. J’étais en baskets de running et en Jean. J’ai pris suffisamment d’eau, des bananes et des barres de céréales.

J’ai marché sur le bas côté d’une route départementale sur une bonne partie de chemin, j’ai pris des routes de campagne et puis des petits chemins. J’ai oublié le temps, j’ai pris du plaisir à marcher, en temps normal je suis allergique, je deteste les moustiques, mais durant ce séjour je n’ai pas eu des problèmes avec les plantes ni avec les petites bêtes, elles vivent leur vie et moi la mienne. J’ai eu peur quand des chiens ont commencé à aboyer en me voyant mais j’ai gardé mon calme et ils ne m’ont pas suivi. Ouff Sinon je n’étais pas à l’aise quand j’ai pris les petits chemins, j’étais au milieu de nulle part. Au moins sur la route départementale, j’ai croisé des voitures. Bizarrement, je ne me sentais pas aussi seule, je me suis retrouvée et j’ai voulu que le chemin s’allonge et que je me perds au milieu des champs.

Cette expérience m’as permis de découvrir des nouvelles sensations mais j’ai appris surtout qu’il faut oser le changement. J’étais heureuse, je le suis toujours d’ailleurs. Sur la route de retour à Paris, j’ai compris que j’ai fait mon deuil. Je suis prête pour commencer une nouvelle étape dans ma vie .Je n’ai plus de doute, ni de regret. J’ai appris ces derniers mois à m’aimer, à aimer la personne que j’ai, à me respecter mais aussi à me pardonner. J’ai pris une mauvaise décision, j’étais persuadée que je fesais le bon choix. Avec recul je m’aperçois que j’ai eu la chance de vivre une telle expérience. J’ai peut-être perdu du temps avec une personne qui ne le mérites pas, je l’ai payé cher sur le plan matériel et sentimental mais la leçon que j’ai appris en vaut la peine.  J’ai évolué et j’ai appris un tas de choses que je ne pourrai jamais l’apprendre en temps normal. J’ai appris à positiver, à voir le bon côté des choses. Rien ne se perds, rien ne se crée tout se transforme. Ma tristesse, ma mélancolie, ma détresse, mon désespoir ont laissé la place à des émotions fortes, des sensations positives. J’étais moi-même et j’ai profité de chaque instant de ce séjour. J’ai connu des moments de solitude dans ma vie mais je ne les ai pas appréciés pour autant. Aujourd’hui je prends le temps pour chercher des challenges et repousser mes limites, pour libérer mes pensées et mes envies.

Soyez courageux et osez sortir de votre zone de confort, osez le changement… Un petit clin d’oeil à Ons On Air qui m’a encouragé pour partir à l’aventure. 

Merci de m’avoir lu ❤

 

Les 10 km de Paris Centre

Les 10 Km de Paris centre, dix jours après. C’est ma première course officielle de 10 Km. Le plus beau 10 km de ma vie, disent ils.

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J’ai couru la Parisienne le 11 septembre dernier dont j’ai fait le bilan ici. J’étais motivée pour me dépasser encore une fois et je me suis inscrite aux 10Km de Paris centre une semaine après. Pour me préparer, j’ai couru en groupe avec le Nike Runnig Club qui ont mis en place un programme d’entrainement spécialement pour la course. J’étais dans le groupe des débutants mais j’ai bien évolué. J’ai couru aussi avec le Happy Running Crew de Paris et Lutèce Run.

Le jour J, je me suis réveillée tôt. Yes Runners wake up before sunrise 😀 J’ai croisé plein de Runners dans le RER et le métro. Tous motivés, en groupe ou en solo, on a essayé de se réchauffer car il faisait froid ce matin. J’avais la chair de poule mais 5 minutes après, j’ai pris un bon rythme. J’ai prévu un timing supérieur à 1h (1h15min environ) mais je me suis dépassé et j’ai finis la course 01:05:55 plus tard. Entre temps, on a enchainé plusieurs montées et descentes. Ce n’était pas facile mais j’ai assuré. J’ai à peine marché lors la dernière montée sinon je me suis arrêtée au 5ème kilomètre au point de ravitaillement pour boire une verre d’eau, manger un bout de banane et quelques raisins secs. J’ai bien fait de prendre mon souffle et reprendre la course avec énergie. Le parcours en soi n’était pas plein de surprise mais on a vu le tour Eiffel, on a allongé les quai de la Seine et on couru sur le joli pont Bir Hakeim. J’ai vu aussi le statut de liberté de Paris.

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A la fin de la course, le soleil nous a ébloui et La Seine a dévoilé sa beauté.J’étais contente de récupérer ma médaille, je la trouve très belle d’ailleurs. J’ai profité de ce temps merveilleux pour faire une petite marche. C’est la première fois que je marche dans les rues de Paris un dimanche matin. Oh comme c’était calme et apaisant.

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La récupération!

Et oui il faut récupérer après une course officielle, surtout si on n’est pas habitué de courir la distance parcourue. J’ai rejoint NRC à la boutique Nike de Saint Michel pour un run de récup. Je ne me voyais pas courir 10 km et encore moins faire un “petit” run de 6km deux jours après. L’ambiance était de ouf, on se dirait à la course de dimanche avec nos jolis T-Shirt. J’ai même ralé comme la plupart comme quoi la séance était très courte. Merci Nike pour cette course et tous les programmes d’entrainement, merci aux pacers et coachs pour leur dévouements et  conseils,. Bref, j’ai adoré cette course ❤

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Merci de m’avoir lu 🙂

 

La course La Parisienne

Dimanche dernier, j’ai couru La Parisienne, course de 6,7 Km en plein Paris, pour la deuxième fois. Voilà mon retour sur une expérience qui a bouleversée ma vie.

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Le Running et moi

Tout a commencé l’an dernier, quand mes collègues m’ont proposée de relever le challenge et participer à La Parisienne. Je ne cours pas à l’époque mis à part derrière le bus et le RER. Mon dernier footing remonte à deux voir trois ans. J’ai repris la course à pieds petit à petit au mois d’aout 2014. Je ne savais pas si je pourrai finir la course de 6,7 Km mais j’ai réussit à la faire en 48 min.

J’ai repris la course à pieds depuis, j’ai même participé à un Trail de 13km en mars 2016 mais j’ai arrêté faute de motivation et plein d’autres problèmes dont je m’en passe.

La Parisienne 2016

Cette année, je me suis inscrite deux semaines avant la course et je l’ai faite en 46 min. Je suis contente et je ne veux plus arrêter de courir.

 

C’est la 20ème édition de la course féminine la plus grande de l’Europe. Kathrine Switzer, la première femme qui a couru un Marathon était présente avec nous dimanche dernier. C’est grâce à elle que les femmes peuvent participer à des courses officielles aujourd’hui 🙂  Sinon le thème de cette année est le carnaval ! J’ai adoré l’ambiance au village et durant toute la course.

Dimanche, 11 septembre 2016, on comptait 38 000 filles à  avoir franchi la ligne de départ. C’est une course accessible à tous les niveaux, de la débutante à la runneuse confirmée. On peux même marcher et s’arrêter pour prendre des photos avec les monuments de Paris. Il y avait des orchestres de musique tout au long du parcours.D’ailleurs, retournons sur le parcours de cette année qui était un peu triste  ( 2 ligns droites) en comparaison de l’année dernière. On a du le changer une semaine avant la course, on n’as pas couru aux Champs Elysées comme prévu par mesure de sécurité. L’essentiel est qu’on n’a pas annulé la course 😉 Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles pour cette ambiance et cette animation magique.

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Cette année j’ai couru tout le chemin sans marcher, j’ai piétiner un peu au point ravitaillement pour boire un verre d’eau et manger une part de banane. Il faut garder la banane, ah ! Arrivée avec une copine à 9 heure, on attendu presque 2 heures avant de franchir la ligne de départ. Un point à prendre en compte quand on paye le dossard 50€ pour une distance pas très longue, heureusement que l’ambiance, le tote bag et le t-shirt valent le coup. La médaille de cette année est magnifique ! J’ai repris le running il y a un an et j’ai deux petites médailles girly 🙂

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Et Voilà j’ai couru la Parisienne les deux dernièers années, je le referai avec plaisir mais plutôt en challenge entreprise (VIP) 😀 Et vous, vous l’avez faites cette année ? Qu’en pensez vous?

Merci de m’avoir lu, Bisous :*